A l’appel du CRAC Europe, soutenu par la FBB et Animaux en Péril, avait lieu une manifestation anti-corrida dans le village au nom tristement connu de Rodilhan.
En 2011 déjà, une action anti-corrid avait eu lieu à Rodilhan, durant laquelle les militantEs étaient descenduEs dans l’arène et s’étaient enchainéEs pour empêcher la corrida. L’action avait alors dégénérée puisque les afiocs, dont le maire de la ville Serge Reder en tête, avait tabassés les militantEs non-violentEs, allant même jusqu’à déshabiller et faire subir des attouchements à une militante …
Deux ans plus tard, en 2013, le village de Rodilhan était en état de siège afin que le spectacle de la tuerie et du sang puisse se faire sans aucune perturbation. Un arrêté municipal interdisait toute manifestation dans le périmètre de 400m autour des arènes. La police avait mis en place un périmètre infranchissable autour de l’arène et a procédé à des contrôles d’identité et des fouilles des véhicules dès 7h du matin pour toutes personnes souhaitant entrer dans le village.
Le rendez-vous de la manifestation avait lieu à l’entrée du village et a débuté par un discours de Jean-Pierre Guarrigues, président du Crac. Il a mené un discours premièrement pour dénoncer la présence des antifas, venuEs cagouléEs et masquéEs et pour mettant sur le même plan la lutte et les manières de faire fascistes et anti-fascistes. Quant aux critiques de Jean-Pierre Guarrigues, nous y répondrons dans un autre texte et considérons que de toute façon, ses propos anti-anti-fascistes parlent d’eux mêmes.
Le principe de la manifestation était d’occuper les différentes barrages de police qui mènent aux arènes pour tenter de perturber la corrida, avec une répartion en différents groupes commandés à chaque fois par un chef.
Notre présence, cagouléEs a posé problème au rendez vous de la première barricade. On nous a demandé de retirer nos masques. Nous avons refusé. On nous a dit que cette manière de faire desservait le mouvement et créait une division. Finalement le « chef » a pris la parole pour diviser le groupe, en plaçant les militantEs aux visages découverts d’un coté et nous laissant avec les flics,de plus en plus nombreux de l’autre.
Plus loin, deux autres barricades, faites de grilles pour entraver les veaux, se trouvait de chaque coté d’un parking et en face du bar des afiocs. Un groupe de militantEs, dont des antifascistes, se sont postés devant la première barricade et ont tenu une banderole, chanté des slogans face au barrage policier pendant un très long moment.
Au bout d’un moment la première grille est tombée. Les militantEs ont avancé petit à petit, sans violence. C’est alors que la police a commencé à se déchaîner à coups de matraques et de gaz lacrymogènes ainsi que de tirs de flashballs Super-pro. Pendant plus de 4h les manifestants, non arméEs et non-violents ont subis la violence policière qui a choisi le camps de la défense des afiocs et de la torture taurine. Rodilhan s’est transformé en émeute.
Au bout d’un moment la première grille est tombée. Les militantEs ont avancé petit à petit, sans violence. C’est alors que la police a commencé à se déchaîner à coups de matraques et de gaz lacrymogènes ainsi que de tirs de flashballs Super-pro. Pendant plus de 4h les manifestants, non arméEs et non-violents ont subis la violence policière qui a choisi le camps de la défense des afiocs et de la torture taurine. Rodilhan s’est transformé en émeute.
Nous saluons également l’action qui a consisté à aspergé de faux sang maître Emmanuel Durand, avocat au barreau de Nîmes et président de la corrida. Celui-ci a eu un léger aperçu de ce que ressent un taureau recouvert de sang.
Nous souhaitons un bon rétablissement aux nombreuses personnes victimes des gaz lacrymogènes et surtout à celles qui ont été touchées par les tirs de flash-balls.
Mort à la Corrida !
Pour la Libération Totale, Humaine et Animale !