A Toulouse comme ailleurs le fascisme assassine !

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On a vu des gaminEs juifs/juives massacréEs dans la rue …

On a vu des antifas assassinéEs, poignardéEs …

On a vu des défilés transphobes, lesbophobes, homophobes, antisémites, islamophobes …

On a vu des meufs, des meufs voilées se faire attaquer …

 

Et pendant ce temps là, les bien-pensantEs et l’état comptaient les mortEs.

 

Il y a quelques jours le centre LGBT a été souillé de croix gammées, d’inscriptions fascistes, sexistes homophobes et antisémites. Les fascistes ont cru bon d’écrire pédé = juif. On répond vive les juifs pédés, à mort les fascistes !

 

Les trans pédés gouines biEs véganEs ne laisseront pas faire et riposteront contre l’état et ses partis complices, ainsi que son armée et ses flics qui protègent nos assassins.

 

Pour la libération totale ! Queer Vegan Antifa !

 

 

PremierEs signataires : Homosexualité et Hooliganisme, les panthères enragées, collectif contre l’hétérosexualité 31…

 

 

 

 

Manifestation pour l’égalité des droits et contre l’homophobie à Toulouse le 19/01/13

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Nous avons renouvelé notre présence dans la rue pour lutter contre l’homophobie et les discriminations.

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Samedi 19 janvier 2013 à Toulouse, nous avons rejoint la manifestation pour l’égalité des droits et l’accès au Mariage et à la Procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes et tous, qui a réuni entre 6 000 et 8 000 manifestants. Cette manifestation a été une démonstration forte dans la plupart des villes de France pour contrer l’offensive des homophobes qui ont défilé à Paris le 13 janvier 2013. Il faut reconnaître une montée de l’homophobie et du patriarcat, absolument partout, ces derniers temps,.

Réunis dans le cortège radical (en compagnie entre autre du TDB, de l’UAT, qui étaient accompagnés de la banderole « Le ps roupille, les fachos dégoupillent, riposte trans pd gouines »), nous étions nombreux-ses à défiler pour l’égalité des droits. Nous avions pour notre part, concocté le panneau « Vegan-e-s LGBT : droit de ne pas se marier !!! » (voir ci-dessus).

Nous faisons cependant une remarques concernant les « hétéros solidaires » : cette appellation nous interpelle ; Mise à part la présence et la motivation de ces personnes pour ce combat, pourquoi insister sur la notion d’hétérosexualité ? Serait-ce parce que ces personnes ne veulent surtout pas qu’on les identifie autrement que comme hétéros et auraient une grande peur du contraire ? (« on soutient le mariage mais on n’est pas pédé quand même, il ne faut pas l’oublier »). Nous sommes assez étonnés et circonspects quant à ces motivations.

La manifestation commençait donc très bien, d’une façon des plus habituelles, entre les anarchistes LGBT et les éternels partis politiques opportunistes (que nous regrettons), en tout cas, l’homosexualité avait pour une après midi une nouvelle fois droit de cité dans nos rues toulousaines.

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Notre joyeuse tribu éphémère défilait de manière festive et unitaire, lorsque les incidents homophobes ont commencé :

Tout d’abord, les néo-fascistes de groupuscules d’extrême-droite (plusieurs militants à la fois des Jeunesses Nationalistes (JN), des Nationalistes Autonomes (NA) et du Bloc Identitaire (BI)) ont surgi à quatre, perchés sur un échafaudage rue Alsace Lorraine, pour brûler le drapeau arc-en-ciel, appeler à la mort des « pédés » et au respect de la famille. Ils ont également allumé des fumigènes bleu blanc rouge. Grâce à une rapide mobilisation antifasciste, ils ont pu être maîtrisés pour les empêcher de nuire. Cette mobilisation antifasciste a permis de stopper une violente action homophobe alors que la police ou le service d’ordre officiel n’ont rien fait.

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retrouvez ces images ici 

photo actutoulouse.fr

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Peu après après l’évacuation des fascistes, alors que la manifestation criait dans la plus grande légitimité son refus de l’homophobie, (scandant « Toulouse, Toulouse, antifa !!! »), des policiers, alors qu’aucun débordement n’avait lieu, ont décidé d’envoyer du gaz lacrymogène au hasard dans la manifestation. Ce sont deux militant-e-s qui ont, en grosse majorité, pris le gaz en plein dans les yeux. Après avoir aidé les militant-e-s visé-e-s, et face à ce geste de violence gratuite, une nouvelle provocation homophobe, des militant-e-s ont crié « flics homophobes !». Nous considérons que ce slogan était le bienvenu, nous savons que les ratonnades homophobes et les agressions ultra-violentes des personnes LGBT, particulièrement trans-e-s, ont été pendant longtemps un des loisirs des policiers. Visiblement fiers de ce passé, ces flics ont pris un malin plaisir à attaquer une manifestation composée de nombreuses personnes homosexuelles. Évidemment un flic zélé à voulu arrêter un-e des militant-e-s qui avait scandé le slogan, mais un élan de solidarité a permis de libérer notre camarade des mains haineuses de la flicaille homophobe. De plus, vouloir arrêter un-e militant-e pro-homosexualité parce qu’il-elle traite un flic d’homophobe ne fait que confirmer notre idée sur la question.

Photo actutoulouse.fr

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photo actutoulouse.fr

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Que dire de la suite des évènements : une manifestation qui se gausse de futures poursuites judiciaires alors que le leader des jeunesses nationalistes n’a pas été placé en garde à vue et attendait dans la salle d’attente du commissariat à 19h. Ce qui n’aide pas à déposer plainte contre homophobie quand les agresseurs homophobes se protègent de la pluie derrière la police. De plus il a lui même porté plainte pour coups et blessures, une nouvelle tentative de victimisation de l’extrême droite.

L’arrivée de la manifestation à Jean Jaurès a été une nouvelle confrontation avec l’extrême droite qui a pointé du doigt les militants antifascistes pour ensuite partir en courant se cacher derrière la police.

En conclusion, nous nous félicitons de la réussite de la manifestation, et de l’échec des provocations de haine extrême de ces individus. Nous aimerions exprimer notre solidarité à toutes les victimes de l’homophobie. Nous avons pu contrer la haine pathologique de ces nazillons, et être solidaires lorsque des camarades en ont eu besoin, grâce à l’action collective. Organisons-nous collectivement contre les discriminations ! Notre arme : la Solidarité.

Vive l’anarchie, le véganisme et l’homosexualité ! Homophobes et fascistes, Hors de nos rues, hors de nos vies !!!

Informations complémentaires :

http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_midi_pyrenees_,75947326.html?cp=US

http://ht.ly/gXw77

La manif passe: les fachos dégoupillent et vacillent

Les Jeunesses Nationalistes toulousaines

http://carredinfo.fr/en-bref/le-cortege-perturbe-par-les-jeunesses-nationalistes/

http://www.actutoulouse.fr/actualite-toulouse/reportages-photos/un-samedi-toulousain-aux-couleurs-lgbt.html

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Film : Ecce Homo

Nous vous faisons partager ce film, que nous avons trouvé très important dans le contexte actuel. Ce film dénonce les manifestations homophobes contre l’égalité des droits.

« Le nouveau film court d’actualités réalisé par le collectif (2012 – 26min – couleur – HD).

Le samedi 17 novembre 2012 à Marseille, les partisans du NON au « mariage pour tous » viennent manifester leur désaccord avec le projet de loi Taubira… »

Allez voir le blog et le site du collectif !

En complément d’information voici notre article sur la manifestation pour le mariage homosexuel.

compte-rendu-de-la-manifestation pour le mariage pour tous du 16 decembre pour une egalite sans concession

compte-rendu-de-la-manifestation pour le mariage pour tous du 16 décembre pour une égalité sans concession

Nous soutenons l’égalité des droits entre les couples homosexuels et les couples hétérosexuels. Des membres des panthères enragées se sont rendus à la manifestation toulousaine de soutien aux avancées concernant l’égalité des droits pour les homosexuel-lle-s.
Ces discussions politiciennes autour d’une égalité, qui devrait être de fait prouve une nouvelle fois le caractère profondément homophobe de la société qui nous entoure. Nous devons redoubler d’effort et de vigilance pour lutter contre cette homophobie et faire accepter les pratiques sexuelles homosexuelles.

L’importance d’un soutien aux luttes émancipatrices est logique, et chacun  doit également accepter l’homosexualité comme une pratique habituelle et banale. Que beaucoup sans se définir homosexuel-le-s partagent à des moments et degrés divers. Les pratiques hétérosexistes imposées par la société blessent la liberté de nos désirs et le partage de ceux-ci au delà de la question triviale de l’appartenance identitaire au clan dominant hétérosexuel.

Que nous soyons définis socialement comme gays, lesbiennes, bis ou hétéros nous réclamons une égalité des droits devant la loi mais surtout une égalité et acceptation sociale.

Ce combat est le notre et tout refus d’une égalité des droits civiques est une preuve d’homophobie.

Ne limitons pas nos demandes à celles de la manifestation, nous soutenons évidemment le droit des homosexuels à ne pas se marier : avoir un droit n’est pas une obligation. Le doit à l’adoption est évident mais aussi le droit de ne pas subir un flicage social. Des transexuel-le-s, lesbiennes, gays assumés sont tout aussi apte à élever des enfants que des hétérosexuels. Nombre d’hétérosexuels parents et socialement intégrés se retrouvent souvent dans les lieux de libertinage gay à l’abri des regards pour pratiquer des désirs que la société contraint : c’est une réalité de la misère sexuelle que créent les sociétés patriarcales, homophobes et capitalistes.

Contre la misère sociale et sexuelle : Désordonnons leur normativité sexuelle, libérons nos désirs : Vive l’homosexualité, l’anarchie et la liberté !

Devenir vegan et sortir d’une société sexiste et homophobe

Devenir vegan et sortir d’une société sexiste et homophobe

Initialement Publié le 17 juin 2011 par Panthères enragées

 

La consommation de viande est synonyme de pouvoir et de virilité. En devenant Vegan ou tout simplement en refusant la consommation de viande, l’homme doit apprendre à remettre en cause les schémas imposés de la société sexiste.

Réfléchissons à ce que nous dit Carol Adams, dans son livre, sexual politics of Meat :

« Les gens qui ont le pouvoir ont toujours mangé de la viande. L’aristocratie européenne consommait une large gamme de nourriture avec toutes sortes de viandes alors que la classe ouvrière consommait des glucides complexes (riches en protéines et peu coûteuses comme les farines complètes, pains

etc). Les habitudes alimentaires montrent les distinctions de classe mais elles montrent également les divisions patriarcales. Les femmes, ces citoyennes de seconde zone, sont plus habituées à manger ce qui est considéré comme de la nourriture de seconde zone dans la culture patriarcale : Les légumes, fruits, les graines plus que la viande. Le sexisme dans la consommation de viande récapitule les distinctions de classe avec une entourloupe supplémentaire : Une mythologie qui infiltre toutes les classes comme quoi la viande est une nourriture masculine et que manger de la viande est une activité masculine. »

L’homme, en refusant la consommation de viande, refuse de se soumettre à l’ordre établi sexiste. Il perd une forme de pouvoir. Au delà de ça, la pression sexiste fait que s’il abandonne la viande, il abandonne son genre d’homme, et est exclu en quelque sorte de ce groupe, de cette culture de genre masculine. Automatiquement la non-consommation de viande, d’autant plus si elle est associée à une forme de compassion (qualité culturellement associée aux femmes) féminise l’homme. Un vegan serait un homme efféminé, un demi-homme.

Cette conception se retrouve notamment véhiculée par certains homophobes. Nous pensons aux écrits du l’homme d’église James Rutz et son célèbre article « Le soja rend les enfants homosexuels ». (Et nous savons comment le soja, le tofu, sont associés à la nourriture végétarienne et végétalienne.)

« Le soja féminise et très fréquemment conduit à une diminution de la taille du pénis, une confusion sexuelle et à l’homosexualité. C’est pourquoi la hausse de l’homosexualité dont se plaint le corps médical trouve sa solution dans les composants du soja et dans l’augmentation des produits à base de soja. (La plupart des bébés sont nourris au biberon dans leur enfance, et un quart le sont au soja !). Les homosexuels disent souvent que l’homosexualité est de naissance car « Je ne peux me souvenir d’un temps ou je n’étais pas homosexuel ». Non, l’homosexualité est toujours une déviance. Mais maintenant nombre d’entre eux peuvent véritablement dire qu’ils ne peuvent se souvenir d’un temps où l’excès d’œstrogène ne les influençait pas. »

Selon les théories de J. Rutz  l’excès d’œstrogène diminuerait  le taux de testostérone et « féminiserait » et pour lui  rendrait homosexuel. Nous pouvons imaginer de quelle façon ce genre de discours homophobe et réactionnaire pourrait avoir comme conséquence sur une forme de dé-homosexualisation via un régime à base de viande.

Face à ce discours sexiste et homophobe rappelons quelques éléments :

L’homme n’a en aucune façon besoin de consommer plus de viande que la femme. Si on se base sur l’hypothèse que la viande apporterait les protéines nécessaires, rappelons que la femme, notamment lors d’une grossesse (qui n’est évidement pas le destin de « la femme »), à besoin de bien plus de protéines qu’un homme.

La société sexiste impose une norme de genre calquée sur le sexe biologique. La représentation du féminin et du masculin est celle du maitre et de l’esclave. La vision positive de la femme reste encore à développer et c’est pour cela que la lutte pour la libération animale est indisociable des autres luttes sociales, notamment contre le sexisme.

 

Une culture vegane est une nouvelle culture où le genre est une question de liberté, tout comme la pratique sexuelle hétérosexuelle ou homosexuelle. Etre vegan c’est sortir de ce carcan hétérosexiste !