MISTER GAY, le végétarien, pédé et raciste du moment

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Il y a eu récemment une élection insignifiante : celle de « mister gay ». Elle a été créée et promue par le magazine gay : Têtu. Têtu c’est ce magazine qui donne la parole au maire homophobe de Toulouse Moudenc, … Continuer la lecture

A Toulouse comme ailleurs le fascisme assassine !

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On a vu des gaminEs juifs/juives massacréEs dans la rue …

On a vu des antifas assassinéEs, poignardéEs …

On a vu des défilés transphobes, lesbophobes, homophobes, antisémites, islamophobes …

On a vu des meufs, des meufs voilées se faire attaquer …

 

Et pendant ce temps là, les bien-pensantEs et l’état comptaient les mortEs.

 

Il y a quelques jours le centre LGBT a été souillé de croix gammées, d’inscriptions fascistes, sexistes homophobes et antisémites. Les fascistes ont cru bon d’écrire pédé = juif. On répond vive les juifs pédés, à mort les fascistes !

 

Les trans pédés gouines biEs véganEs ne laisseront pas faire et riposteront contre l’état et ses partis complices, ainsi que son armée et ses flics qui protègent nos assassins.

 

Pour la libération totale ! Queer Vegan Antifa !

 

 

PremierEs signataires : Homosexualité et Hooliganisme, les panthères enragées, collectif contre l’hétérosexualité 31…

 

 

 

 

Film : Ecce Homo

Nous vous faisons partager ce film, que nous avons trouvé très important dans le contexte actuel. Ce film dénonce les manifestations homophobes contre l’égalité des droits.

« Le nouveau film court d’actualités réalisé par le collectif (2012 – 26min – couleur – HD).

Le samedi 17 novembre 2012 à Marseille, les partisans du NON au « mariage pour tous » viennent manifester leur désaccord avec le projet de loi Taubira… »

Allez voir le blog et le site du collectif !

En complément d’information voici notre article sur la manifestation pour le mariage homosexuel.

compte-rendu-de-la-manifestation pour le mariage pour tous du 16 decembre pour une egalite sans concession

compte-rendu-de-la-manifestation pour le mariage pour tous du 16 décembre pour une égalité sans concession

Nous soutenons l’égalité des droits entre les couples homosexuels et les couples hétérosexuels. Des membres des panthères enragées se sont rendus à la manifestation toulousaine de soutien aux avancées concernant l’égalité des droits pour les homosexuel-lle-s.
Ces discussions politiciennes autour d’une égalité, qui devrait être de fait prouve une nouvelle fois le caractère profondément homophobe de la société qui nous entoure. Nous devons redoubler d’effort et de vigilance pour lutter contre cette homophobie et faire accepter les pratiques sexuelles homosexuelles.

L’importance d’un soutien aux luttes émancipatrices est logique, et chacun  doit également accepter l’homosexualité comme une pratique habituelle et banale. Que beaucoup sans se définir homosexuel-le-s partagent à des moments et degrés divers. Les pratiques hétérosexistes imposées par la société blessent la liberté de nos désirs et le partage de ceux-ci au delà de la question triviale de l’appartenance identitaire au clan dominant hétérosexuel.

Que nous soyons définis socialement comme gays, lesbiennes, bis ou hétéros nous réclamons une égalité des droits devant la loi mais surtout une égalité et acceptation sociale.

Ce combat est le notre et tout refus d’une égalité des droits civiques est une preuve d’homophobie.

Ne limitons pas nos demandes à celles de la manifestation, nous soutenons évidemment le droit des homosexuels à ne pas se marier : avoir un droit n’est pas une obligation. Le doit à l’adoption est évident mais aussi le droit de ne pas subir un flicage social. Des transexuel-le-s, lesbiennes, gays assumés sont tout aussi apte à élever des enfants que des hétérosexuels. Nombre d’hétérosexuels parents et socialement intégrés se retrouvent souvent dans les lieux de libertinage gay à l’abri des regards pour pratiquer des désirs que la société contraint : c’est une réalité de la misère sexuelle que créent les sociétés patriarcales, homophobes et capitalistes.

Contre la misère sociale et sexuelle : Désordonnons leur normativité sexuelle, libérons nos désirs : Vive l’homosexualité, l’anarchie et la liberté !

Devenir vegan et sortir d’une société sexiste et homophobe

Devenir vegan et sortir d’une société sexiste et homophobe

Initialement Publié le 17 juin 2011 par Panthères enragées

 

La consommation de viande est synonyme de pouvoir et de virilité. En devenant Vegan ou tout simplement en refusant la consommation de viande, l’homme doit apprendre à remettre en cause les schémas imposés de la société sexiste.

Réfléchissons à ce que nous dit Carol Adams, dans son livre, sexual politics of Meat :

« Les gens qui ont le pouvoir ont toujours mangé de la viande. L’aristocratie européenne consommait une large gamme de nourriture avec toutes sortes de viandes alors que la classe ouvrière consommait des glucides complexes (riches en protéines et peu coûteuses comme les farines complètes, pains

etc). Les habitudes alimentaires montrent les distinctions de classe mais elles montrent également les divisions patriarcales. Les femmes, ces citoyennes de seconde zone, sont plus habituées à manger ce qui est considéré comme de la nourriture de seconde zone dans la culture patriarcale : Les légumes, fruits, les graines plus que la viande. Le sexisme dans la consommation de viande récapitule les distinctions de classe avec une entourloupe supplémentaire : Une mythologie qui infiltre toutes les classes comme quoi la viande est une nourriture masculine et que manger de la viande est une activité masculine. »

L’homme, en refusant la consommation de viande, refuse de se soumettre à l’ordre établi sexiste. Il perd une forme de pouvoir. Au delà de ça, la pression sexiste fait que s’il abandonne la viande, il abandonne son genre d’homme, et est exclu en quelque sorte de ce groupe, de cette culture de genre masculine. Automatiquement la non-consommation de viande, d’autant plus si elle est associée à une forme de compassion (qualité culturellement associée aux femmes) féminise l’homme. Un vegan serait un homme efféminé, un demi-homme.

Cette conception se retrouve notamment véhiculée par certains homophobes. Nous pensons aux écrits du l’homme d’église James Rutz et son célèbre article « Le soja rend les enfants homosexuels ». (Et nous savons comment le soja, le tofu, sont associés à la nourriture végétarienne et végétalienne.)

« Le soja féminise et très fréquemment conduit à une diminution de la taille du pénis, une confusion sexuelle et à l’homosexualité. C’est pourquoi la hausse de l’homosexualité dont se plaint le corps médical trouve sa solution dans les composants du soja et dans l’augmentation des produits à base de soja. (La plupart des bébés sont nourris au biberon dans leur enfance, et un quart le sont au soja !). Les homosexuels disent souvent que l’homosexualité est de naissance car « Je ne peux me souvenir d’un temps ou je n’étais pas homosexuel ». Non, l’homosexualité est toujours une déviance. Mais maintenant nombre d’entre eux peuvent véritablement dire qu’ils ne peuvent se souvenir d’un temps où l’excès d’œstrogène ne les influençait pas. »

Selon les théories de J. Rutz  l’excès d’œstrogène diminuerait  le taux de testostérone et « féminiserait » et pour lui  rendrait homosexuel. Nous pouvons imaginer de quelle façon ce genre de discours homophobe et réactionnaire pourrait avoir comme conséquence sur une forme de dé-homosexualisation via un régime à base de viande.

Face à ce discours sexiste et homophobe rappelons quelques éléments :

L’homme n’a en aucune façon besoin de consommer plus de viande que la femme. Si on se base sur l’hypothèse que la viande apporterait les protéines nécessaires, rappelons que la femme, notamment lors d’une grossesse (qui n’est évidement pas le destin de « la femme »), à besoin de bien plus de protéines qu’un homme.

La société sexiste impose une norme de genre calquée sur le sexe biologique. La représentation du féminin et du masculin est celle du maitre et de l’esclave. La vision positive de la femme reste encore à développer et c’est pour cela que la lutte pour la libération animale est indisociable des autres luttes sociales, notamment contre le sexisme.

 

Une culture vegane est une nouvelle culture où le genre est une question de liberté, tout comme la pratique sexuelle hétérosexuelle ou homosexuelle. Etre vegan c’est sortir de ce carcan hétérosexiste !