[Le cri du dodo] “Ni Dieu, Ni Maître”… sauf maîtres bouchers ?

Nous reproduisons ici un article du blog le cri du dodo (dont nous vous conseillons la lecture).

Décidément… ça ne s’arrange pas à Radio “Libertaire” et à la Fédération “anarchiste”.

http://pix.toile-libre.org/upload/img/1360205083.jpg

Il y a bientôt 3 ans, la plus “rebelle” des radios nous gratifiait déjà d’un étrange spectacle radiophonique teinté racisme et de banalisation de thèses fascisantes à propos d’Islam (un autre sujet sur lequel la F.”A” n’est franchement pas non plus très à l’aise – genre on aime pas “la religion, mais surtout celle qui vient d’ailleurs”). Cette fois, c’est au tour de l’émission traitant de véganisme et d’antispécisme “Le Vivre Ensemble” d’être supprimée purement et simplement de l’antenne pour “propagande antispéciste”, en gros (le communiqué des gens qui animaient cette émission est lisible ici – malgré quelques errances et un texte long, il a le mérite de contrecarrer avec relativement d’argumentaire les tribulations de leurs censeurs).

A la F.A et chez les “anti-autoritaires” assimilés, la chasse aux véganEs continue donc.  L’occasion pour nous de revenir sur cette nouvelle lubie militante et d’en toucher quelques mots aux concernés.

L’été dernier (Aout 2012), c’est à une scène de lynchage collectif de végan-e-s et végétarien-ne-s qu’ont pu assister les gens qui se sont rendus aux “rencontres internationales de l’anarchisme” organisées par l’I.F.A à Saint Imier en Suisse. En effet après que plusieurs anarchistes véganEs se soient opposées à la tenue d’un barbecue payant en plein milieu de la cour où les cantines préparaient et servaient leurs repas. Plusieurs militants se sont alors littéralement sentis pousser des couilles. Il faut savoir que les cantines étaient également entièrement végétaliennes et à prix libre (tant qu’on reste dans les cuisines et qu’on la ferme :  “tout va bien”). Cet épisode d’une violence assez inattendue a donc été l’occasion de jet de canettes, de coups, d’insultes notamment sexistes, de menace de morts, etc…

Les Panthères Enragées, un collectif vegan et anti-autoritaire, raconte dans son récit les évènements :

A ce moment là, la tournure des évènement est devenue assez « folklorique », et nous avons subi une série de violences : L’homme du barbecue à pris sa spatule pour brûler un camarade, il en a mordu un autre, des gens ont aspergé de vins des militant-e-s, un homme a tenté de nous frapper, d’autres nous ont giflé, poussé. On nous a traité de fachos, nazis, islamistes, on nous a demandé qui était le responsable de tout ça, certains se sont offusqués de voir une telle action directe dans un rassemblement anarchiste. (« Ils font ça ici !!?? »). Quelques sympatisant-e-s dont des copines féministes (non veganes) sont venus tenter de nous défendre, aidés d’autres personnes, et ont fait spontanément le lien avec le combat féministe (« Tous les combats ont commencés comme ça, le combat féministe aussi ! »). Nous étions tout autour du barbecue, faisant une chaine humaine, tournés vers la foule, dont certaines personnes s’étaient rapprochées. Beaucoup d’entre nous avons eu des débats houleux avec certains, dans une mauvaise foi et une agressivité impressionnante la plupart du temps.

Déterminés à ne pas en rester là (la lutte contre le véganisme étant décidément un combat qui demande beaucoup d’entrain militant, d’encre et de mauvaise foi),  les fiers à bras de la F.A et leurs amis (quelques uns de l’O.C.L, avec qui ce n’était pourtant pas la joie, mais enfin la haine du végan : ça réconcilie) se sont grassement lâchés sur ces “emmerdeurs de végans” venus gâcher la petite fête commémorative pour vieux barbus et jeunes recrues, le tout dans le consensus sur les “bonnes vieilles traditions”. Notamment, et respectivement dans un article du “Monde Libertaire” sobrement intitulé “Les animaux, ils sont gentils” et un encart du “Courant Alternatif” au titre lui aussi ronflant :  “La «société anar», une Suisse qui mangerait vegan ? Au secours, fuyons !”.

revolt-revolt:TOTAL LIBERATION - NONE ARE FREE UNTIL (A)LL ARE FRE(E) // October 4, 2012 // Vancouver, BC, Canada L’article du M.L est sensiblement plus subtile : il ne critique que l’antispécisme en se gardant bien d’aborder la question du véganisme comme partie d’un tout -l’idée de libération totale- et non comme lutte partielle, et donc aussi de la question de la nature. Aussi, on a droit à un détournement et une récupération en bonne et due forme de la critique de l’exploitation animale et de la destruction de la nature qui pourrait se résumer ainsi ” oui la prédation c’est mal, la surpêche c’est pas bien, l’épuisement des ressources, la pollution, l’empoisonnement des terres, mais on veut continuer à manger pareil, ne pas questionner notre mode de vie… blablabla et le véganisme est une dérive sectaire”. Des affirmations, des raccourcis, des amalgames, des généralités suffisantes, du recouvrement du discours, le tout pour assez peu d’argumentaire. Surtout une ignorance crasse et une mauvaise foi de militants chevronnés pour justifier les statuts (puisque le véganisme n’est pas le bienvenu à la F.A, et l’antispécisme simplement interdit. Oui oui… vous avez bien lu).

Globalement, les deux articles font dans ce qui se fait de mieux en matière d’antivéganisme primaire : argumentaire réac sur la “liberté de manger ce qu’on veut”,  clichés honteux (“les végans sont une secte, ils n’ont rien à voir avec l’anarchisme”), victimisation (“ils nous empêchent de manger de la viande”) et mythomanie compulsive.

Le mensonge, en effet, l’encart du Courant Alternatif en donne un bon exemple à propos de l’épisode du barbecue mentionné plus haut :

“Bien entendu, la plupart des personnes présentes à Saint-Imier n’ont pas osé réagir à cette offensive basée sur la culpabilité […] et le barbecue n’a pas été défendu.”

Ce qui ne colle évidemment pas avec toutes les autres récits de ce qui s’est passé à ce moment là sur place (et notamment la déclaration des vegans anarchistes venus interrompre la réunion de clôture des rencontres)… Mais bref : passons. Après tout le lynchage de végans reste une “anecdote” dans “la lutte contre le sectarisme” façon anarchisme organisé.

http://fr.contrainfo.espiv.net/files/2011/12/antispe21.jpg

Des mensonges (au moins par omission), il y en a clairement des plus graves. Notamment concernant Walter Bond, accusé de “faire partie de la secte des vegans” et d’exemplifier la “dérive”. Pour résumer, Walter Bond était un anarchiste végan américain qui s’est revendiqué ouvertement de l’anarchisme et est connu pour son engagement (et son emprisonnement pour cette raison) dans les mouvements de libération de la terre, libération animale, écologiste et notamment de l’ALF (front de libération des animaux). Le problème, c’est que Walter Bond n’est plus anarchiste et qu’il s’est mis à développer des thèses “pro-vie” (…surtout pro-mort pour les femmes qui avortent) et anti-avortement qui sont liées à sa conception du “hardline” plus qu’au véganisme. Il s’est depuis converti à l’Islam. Le tout depuis qu’il est en prison.

Sans discuter du fond du “cas Walter Bond” (que nous ne pouvons raisonnablement plus reconnaitre comme un compagnon ou camarade, en dépit de son engagement d’autre fois et de ses textes passés), il nous semble élémentaire de rappeler deux choses importantes eu égard des sous-entendus fait par ces articles. Premièrement, il faut savoir que les cas de changements brusques de personnalité, de revirements politiques ou de “révélations mystiques” sont malheureusement assez fréquents en prison. En outre, et c’est pour nous une évidence : la prison détruit les individus et abime le corps et l’esprit. C’est une des raisons principales pour lesquelles nous, anarchistes, sommes contre toutes les prisons, tout enfermement et tout type de contrôle social. Sans affirmer que Walter Bond pense ce qu’il pense de ce seul fait (ce qui serait insultant), ni l’excuser non plus (ce qui serait complaisant), on se dit qu’on ne peut pas n’envisager qu’une lecture simpliste de ce qu’est la vie en prison et de l’effet de l’enfermement sur les êtres. Deuxièmement, il nous parait essentiel de rappeler que de nombreux camarades et compagnon-e-s (les vegans en tête) se sont élevés pour dénoncer le fait que des gens comme Walter Bond tiennent des positions anti-avortement au sein de mouvements révolutionnaires et plus particulièrement écologistes radicaux. Seulement, la “dérive” en question a plus à voir avec le mysticisme vitaliste et le naturalisme abstrait qui gangrènent une partie du mouvement écologiste radical qu’avec le véganisme à proprement parlé. Mais le problème c’est aussi que Walter Bond a été soutenu spécifiquement jusqu’à récemment par des collectifs de l’Anarchist Black Cross (La croix noire anarchiste, qui soutient les prisonniers anarchistes et anti-autoritaires partout dans le monde et lutte plus  généralement contre toutes les prisons – collectifs auxquels participent de manière notoire de nombreux membres des fédérations anarchistes de l’I.F.A).         Et ça évidemment, l’article en question évite soigneusement de le mentionner parce que ça fait de la question d’individus comme Walter Bond et des positions qu’ils réussissent à tenir un débat qui concerne tout le mouvement anarchiste au sens large et même les révolutionnaires en général, et non seulement “les végans”.

Revenons en donc au fait. Il y a un peu moins d’un mois, après le lynchage d’été et l’article anti-végan : la F.”A” via Radio “Libertaire” récidive pour la nouvelle année. C’est donc cette fois ci à une censure en bonne et due forme à laquelle les gens qui animaient la seule émission consacrée à l’antispécisme et au véganisme  de la bande F.M ont eu droit. Merci Radio “Libertaire”. La raison ? La même que celle évoquée plus haut. Les statuts de la fédération “anarchiste” (plus précisément des “mandats”) interdisent tout simplement la “propagande antispéciste” auquel est amalgamé tout discours sur la libération animale assimilée à une forme de “libéralisme”, qui “nie la lutte des classes”, et “réduit la liberté jusqu’à vider cette notion de son sens”… (voir les mandats de 1995 extraits des statuts de la F.A, dans le communiqué de l’émission censurée). Bref, le baratin habituel…

Mais on en apprend de belles en lisant les statuts ! (avis aux militants…). Nous qui pensions justement étendre la notion même de lutte en parlant de libération animale et de donner tout son sens au concept liberté en pensant et en luttant pour la libération totale sans nier la question des classes ou les autres luttes (bien au contraire). On avait donc tout faux ! Le libéralisme n’est pas du coté des gens qui ne trouvent comme argumentaire que de flasques “je fais ce que je veux”, ou “j’aime trop la viande” à opposer à la question animale. Il n’est pas donc pas du coté des gens qui rejettent un anarchisme prétendument “lifestyle” pour défendre leur mode de vie à la fois si moderne et si traditionnel, et le “petit commerce” à l’occasion. Le “libéralisme” serait donc du coté d’individus et de groupes qui luttent pour étendre les principes d’émancipation, donner tout son sens au concept de liberté (toute la liberté, et non en inventer une “nouvelle définition spécifique”), et contre la hiérarchisation des luttes précisément.

Merci les statuts de 1995 !

Plus sérieusement, cet acharnement et cette “chasse aux sorcières” contre les vegans à la FA et dans l’anarchisme formel en rappel d’autres, toujours au goût du jour et qui reviennent régulièrement comme un boomrang. Celle contre les “insurrectionnalistes” ou les “totos” (“avec qui il faut pas trainer”). Celle contre les féministes aussi… En bref, contre les anarchistes et anti-autoritaires qui tentent de porter des discours, des pratiques, et des actes qui dépassent le cadre militant traditionnel et font déborder le cases étriquées de l’organisation formelle et sa bureaucratie. Organisation qui a besoin de cadres plus rigides qu’il n’y paressent, où les mécanismes de décision collective sont si souvent brouillés, d’un formalisme administratif virant à l’absurde, d’une cohésion idéologique (pour ne pas parler de “ligne”) qui supporte mal la pluralité et la remise en cause, et donc d’irrémédiables ennemis intérieurs et d’épouvantails militants à chasser pour consolider la structure -souvent monolithique- du bateau qui n’en finit plus de fuir de partout.

Et ce n’est pas qu’une métaphore. Bien heureusement pour eux et elles, et à mesure qu’ils et elles se rendent compte qu’on se passe très biens d’organisations formelles pour s’organiser, de plus en plus de groupes se dé-fédèrent et d’individuEs désertent ces coquilles vides devenues des mouroirs et des chapelles aux mains des gardiens du temples où on cultive l’esprit de secte, la dépression nerveuse et le conformisme militant le plus stérile, hermétique au renouvellement de la pensée critique et des pratiques de luttes. Où on cultive aussi une sorte de “non-violence à géométrie variable” (à part pour le service d’ordre) qui ne dit pas son nom et exclue systématiquement de leurs soutiens ceux ou celles qui choisissent des modalités d’action plus offensives. Actions contre lesquelles on dispense à l’occasion et régulièrement des communiqués ou des articles moralistes (du moins pour toute action directe qui se passe à moins de 1000km). En bref, où on cultive l’image de l’anarchisme respectable : “les anarchistes, ils sont gentils”.

http://pix.toile-libre.org/upload/img/1360207915.jpgCe visage, en dépit de certaines exceptions, est aujourd’hui très globalement celui de l’anarchisme d’organisation à la française. Celui qui s’est auto-célébré en Suisse l’été dernier en s’appropriant la mémoire de l’internationale anti-autoritaire. C’est en tout cas le visage de ce qui y domine.

Mais nos révoltes, nos luttes et nos vies ne tiennent pas dans leurs statuts…

Quelques anarchistes végans.

« Ni Dieu, Ni Maître »… sauf maîtres bouchers ?

Manifestation pour l’égalité des droits et contre l’homophobie à Toulouse le 19/01/13

Sans titre-1

Nous avons renouvelé notre présence dans la rue pour lutter contre l’homophobie et les discriminations.

contre l'homophobie

Samedi 19 janvier 2013 à Toulouse, nous avons rejoint la manifestation pour l’égalité des droits et l’accès au Mariage et à la Procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes et tous, qui a réuni entre 6 000 et 8 000 manifestants. Cette manifestation a été une démonstration forte dans la plupart des villes de France pour contrer l’offensive des homophobes qui ont défilé à Paris le 13 janvier 2013. Il faut reconnaître une montée de l’homophobie et du patriarcat, absolument partout, ces derniers temps,.

Réunis dans le cortège radical (en compagnie entre autre du TDB, de l’UAT, qui étaient accompagnés de la banderole « Le ps roupille, les fachos dégoupillent, riposte trans pd gouines »), nous étions nombreux-ses à défiler pour l’égalité des droits. Nous avions pour notre part, concocté le panneau « Vegan-e-s LGBT : droit de ne pas se marier !!! » (voir ci-dessus).

Nous faisons cependant une remarques concernant les « hétéros solidaires » : cette appellation nous interpelle ; Mise à part la présence et la motivation de ces personnes pour ce combat, pourquoi insister sur la notion d’hétérosexualité ? Serait-ce parce que ces personnes ne veulent surtout pas qu’on les identifie autrement que comme hétéros et auraient une grande peur du contraire ? (« on soutient le mariage mais on n’est pas pédé quand même, il ne faut pas l’oublier »). Nous sommes assez étonnés et circonspects quant à ces motivations.

La manifestation commençait donc très bien, d’une façon des plus habituelles, entre les anarchistes LGBT et les éternels partis politiques opportunistes (que nous regrettons), en tout cas, l’homosexualité avait pour une après midi une nouvelle fois droit de cité dans nos rues toulousaines.

P1100080

Notre joyeuse tribu éphémère défilait de manière festive et unitaire, lorsque les incidents homophobes ont commencé :

Tout d’abord, les néo-fascistes de groupuscules d’extrême-droite (plusieurs militants à la fois des Jeunesses Nationalistes (JN), des Nationalistes Autonomes (NA) et du Bloc Identitaire (BI)) ont surgi à quatre, perchés sur un échafaudage rue Alsace Lorraine, pour brûler le drapeau arc-en-ciel, appeler à la mort des « pédés » et au respect de la famille. Ils ont également allumé des fumigènes bleu blanc rouge. Grâce à une rapide mobilisation antifasciste, ils ont pu être maîtrisés pour les empêcher de nuire. Cette mobilisation antifasciste a permis de stopper une violente action homophobe alors que la police ou le service d’ordre officiel n’ont rien fait.

 tofactiontofaction2

retrouvez ces images ici 

photo actutoulouse.fr

photo actutoulouse.fr

Peu après après l’évacuation des fascistes, alors que la manifestation criait dans la plus grande légitimité son refus de l’homophobie, (scandant « Toulouse, Toulouse, antifa !!! »), des policiers, alors qu’aucun débordement n’avait lieu, ont décidé d’envoyer du gaz lacrymogène au hasard dans la manifestation. Ce sont deux militant-e-s qui ont, en grosse majorité, pris le gaz en plein dans les yeux. Après avoir aidé les militant-e-s visé-e-s, et face à ce geste de violence gratuite, une nouvelle provocation homophobe, des militant-e-s ont crié « flics homophobes !». Nous considérons que ce slogan était le bienvenu, nous savons que les ratonnades homophobes et les agressions ultra-violentes des personnes LGBT, particulièrement trans-e-s, ont été pendant longtemps un des loisirs des policiers. Visiblement fiers de ce passé, ces flics ont pris un malin plaisir à attaquer une manifestation composée de nombreuses personnes homosexuelles. Évidemment un flic zélé à voulu arrêter un-e des militant-e-s qui avait scandé le slogan, mais un élan de solidarité a permis de libérer notre camarade des mains haineuses de la flicaille homophobe. De plus, vouloir arrêter un-e militant-e pro-homosexualité parce qu’il-elle traite un flic d’homophobe ne fait que confirmer notre idée sur la question.

Photo actutoulouse.fr

Photo actutoulouse.fr

 

photo actutoulouse.fr

photo actutoulouse.fr

Que dire de la suite des évènements : une manifestation qui se gausse de futures poursuites judiciaires alors que le leader des jeunesses nationalistes n’a pas été placé en garde à vue et attendait dans la salle d’attente du commissariat à 19h. Ce qui n’aide pas à déposer plainte contre homophobie quand les agresseurs homophobes se protègent de la pluie derrière la police. De plus il a lui même porté plainte pour coups et blessures, une nouvelle tentative de victimisation de l’extrême droite.

L’arrivée de la manifestation à Jean Jaurès a été une nouvelle confrontation avec l’extrême droite qui a pointé du doigt les militants antifascistes pour ensuite partir en courant se cacher derrière la police.

En conclusion, nous nous félicitons de la réussite de la manifestation, et de l’échec des provocations de haine extrême de ces individus. Nous aimerions exprimer notre solidarité à toutes les victimes de l’homophobie. Nous avons pu contrer la haine pathologique de ces nazillons, et être solidaires lorsque des camarades en ont eu besoin, grâce à l’action collective. Organisons-nous collectivement contre les discriminations ! Notre arme : la Solidarité.

Vive l’anarchie, le véganisme et l’homosexualité ! Homophobes et fascistes, Hors de nos rues, hors de nos vies !!!

Informations complémentaires :

http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_midi_pyrenees_,75947326.html?cp=US

http://ht.ly/gXw77

La manif passe: les fachos dégoupillent et vacillent

http://unionantifascistetoulousaine.wordpress.com/2013/02/12/les-jeunesses-nationalistes-toulousaines/

http://carredinfo.fr/en-bref/le-cortege-perturbe-par-les-jeunesses-nationalistes/

http://www.actutoulouse.fr/actualite-toulouse/reportages-photos/un-samedi-toulousain-aux-couleurs-lgbt.html

//

//

Souvenons-nous de notre histoire révolutionnaire pour mieux combattre !

Nous partageons ce texte, que nous avons reçu avec vous :

Souvenons-nous de notre histoire révolutionnaire pour mieux combattre les fascistes ; Appel aux véganEs progressistes !

 

Face aux grotesques intrusions fascistes, n’oublions jamais : ils ne passeront pas.

Des anarchistes en quête de liberté
Quelques noms : Sophie Zaïkowska, Louise Michel, Élisée Reclus, Émile Armand et tant d’autres ont défendu par le passé les animaux. Ils ont introduit une notion de compassion et de liberté au sein des milieux révolutionnaires. D’autres ont promu le végétalisme comme le mode de vie le plus révolutionnaire, le plus à même de combattre le capitalisme et libérer l’environnement.

Nous devons également citer d’autres révolutionnaires comme Rosa Luxembourg qui ont clairement étendu leur engagement pour les humains aux animaux.
(Nous citons des exemples européens, mais des anarchistes chiliens par exemple étaient à la même époque adeptes du végétarisme)

Pendant ce temps les fascistes ont toujours développé un discours de pureté raciale et de lutte des « forts » contre les «faibles». Ils ont mystifié les animaux pour s’identifier à une prédation carnivore violente (qui n’existe pas chez les animaux selon leur critère).
Leurs régimes de terreur ont touché les organisations végétariennes et toutes les structures progressistes.

L’après seconde guerre mondiale
A jamais, la violence porte le sceau du fascisme et la légitime défense porte la trace des mouvements émancipateurs résistants. Légitime défense que l’on confisque au lendemain de la guerre, laissant un travail de dénazification inachevé.
Porteur de cet histoire, des penseurs comme Isaac Bashevis Singer, avatar d’une culture yiddish exterminée, joignent leur peine à celle des animaux. Isaac Bashevis Singer fera le
rapprochement suivant «pour les animaux, tous les êtres humains sont des nazis». Il explique en quoi l’usage de la violence d’un être sur un autre sous prétexte qu’il possède
la force est moralement condamnable.
Dans cette mouvance nous pouvons citer de nombreux autres exemples, comme Theodor Adorno, qui en viendra à des conclusions similaires.

Notre mémoire
Ce trop bref résumé (nous vous conseillons de lire les quelques auteurEs citéEs), est là pour démontrer que nous n’oublions pas cet héritage révolutionnaire. Nous ne pouvons et ne devons oublier. Au quotidien notre combat est un hommage, il fait vivre cette mémoire.

En cela les intrusions des fascistes dans notre lutte sont inacceptables. Nous ne sommes pas apolitiques, si certainEs refusent d’être partisans d’idéologie particulière c’est leur
droit, nous sommes cependant politique car héritierEs de ces luttes émancipatrices et antifascistes. Arrêtons de confondre « les partis politiques » et « la politique », ce mouvement EST bel et bien politique.

Les fascistes reculeront, c’est un devoir au nom de notre mémoire, c’est avec cette histoire que nous leur déclarons : ni oubli, ni pardon : qu’ils crèvent !

Des VéganEs Antifascistes

Film : Ecce Homo

Nous vous faisons partager ce film, que nous avons trouvé très important dans le contexte actuel. Ce film dénonce les manifestations homophobes contre l’égalité des droits.

« Le nouveau film court d’actualités réalisé par le collectif (2012 – 26min – couleur – HD).

Le samedi 17 novembre 2012 à Marseille, les partisans du NON au « mariage pour tous » viennent manifester leur désaccord avec le projet de loi Taubira… »

Allez voir le blog et le site du collectif !

En complément d’information voici notre article sur la manifestation pour le mariage homosexuel.

Nouveau problème informatique

Nous devons une nouvelle fois faire face à un  problème informatique coupant l’accès à notre site internet.

Nous avons l’habitude d’être régulièrement piraté, notre engagement de veganEs antifascistes contre toutes les formes de domination et de discrimination semble déranger.

Cela nous fait perdre un peu de temps, mais nous restons  présent avec notre créativité et détermination.

Veuillez nous excuser pour la retranscription des articles qui peut contenir des erreurs.

Campagne pro-pigeons

L’annonce de diverses captures à travers l’année nous dégoute profondément. Les pigeons, dans de nombreuses villes, sont capturés par des services « sanitaires » engagés par les maires, enfermés, et tués d’une manière des plus révoltantes, par vide d’air, ce qui fait exploser leurs poumons, ou encore par gazage, ces innocentes créatures mourant dans d’atroces souffrances.

Nous demandons l’arrêt immédiat du génocide des pigeons de nos villes, ainsi que l’oppression des militant-e-s constamment harcelés, menacés, simplement parce qu’ils nourrissent les pigeons et tentent d’empêcher leur massacre. Ils sont parfois menacés de mort par leurs propres voisins d’immeuble. Nous ne laisserons pas faire.

Nous félicitons et soutenons toutes les personnes qui nourrissent des êtres dans le besoin malgré les interdictions de l’état.

Comme à Paris, Boulogne-billancourt, Clamart, etc, il faut que tous les maires mettent en place des pigeonniers contraceptifs, et fassent stopper ce massacre immonde !!!

pigeons

Sans titre-2Un pigeonnier contraceptif

Pour d’information sur ce sujet, voir ce site très bien fait.

 

//

//

compte-rendu-de-la-manifestation pour le mariage pour tous du 16 decembre pour une egalite sans concession

compte-rendu-de-la-manifestation pour le mariage pour tous du 16 décembre pour une égalité sans concession

Nous soutenons l’égalité des droits entre les couples homosexuels et les couples hétérosexuels. Des membres des panthères enragées se sont rendus à la manifestation toulousaine de soutien aux avancées concernant l’égalité des droits pour les homosexuel-lle-s.
Ces discussions politiciennes autour d’une égalité, qui devrait être de fait prouve une nouvelle fois le caractère profondément homophobe de la société qui nous entoure. Nous devons redoubler d’effort et de vigilance pour lutter contre cette homophobie et faire accepter les pratiques sexuelles homosexuelles.

L’importance d’un soutien aux luttes émancipatrices est logique, et chacun  doit également accepter l’homosexualité comme une pratique habituelle et banale. Que beaucoup sans se définir homosexuel-le-s partagent à des moments et degrés divers. Les pratiques hétérosexistes imposées par la société blessent la liberté de nos désirs et le partage de ceux-ci au delà de la question triviale de l’appartenance identitaire au clan dominant hétérosexuel.

Que nous soyons définis socialement comme gays, lesbiennes, bis ou hétéros nous réclamons une égalité des droits devant la loi mais surtout une égalité et acceptation sociale.

Ce combat est le notre et tout refus d’une égalité des droits civiques est une preuve d’homophobie.

Ne limitons pas nos demandes à celles de la manifestation, nous soutenons évidemment le droit des homosexuels à ne pas se marier : avoir un droit n’est pas une obligation. Le doit à l’adoption est évident mais aussi le droit de ne pas subir un flicage social. Des transexuel-le-s, lesbiennes, gays assumés sont tout aussi apte à élever des enfants que des hétérosexuels. Nombre d’hétérosexuels parents et socialement intégrés se retrouvent souvent dans les lieux de libertinage gay à l’abri des regards pour pratiquer des désirs que la société contraint : c’est une réalité de la misère sexuelle que créent les sociétés patriarcales, homophobes et capitalistes.

Contre la misère sociale et sexuelle : Désordonnons leur normativité sexuelle, libérons nos désirs : Vive l’homosexualité, l’anarchie et la liberté !