Souvenons-nous de notre histoire révolutionnaire pour mieux combattre !

Nous partageons ce texte, que nous avons reçu avec vous :

Souvenons-nous de notre histoire révolutionnaire pour mieux combattre les fascistes ; Appel aux véganEs progressistes !

 

Face aux grotesques intrusions fascistes, n’oublions jamais : ils ne passeront pas.

Des anarchistes en quête de liberté
Quelques noms : Sophie Zaïkowska, Louise Michel, Élisée Reclus, Émile Armand et tant d’autres ont défendu par le passé les animaux. Ils ont introduit une notion de compassion et de liberté au sein des milieux révolutionnaires. D’autres ont promu le végétalisme comme le mode de vie le plus révolutionnaire, le plus à même de combattre le capitalisme et libérer l’environnement.

Nous devons également citer d’autres révolutionnaires comme Rosa Luxembourg qui ont clairement étendu leur engagement pour les humains aux animaux.
(Nous citons des exemples européens, mais des anarchistes chiliens par exemple étaient à la même époque adeptes du végétarisme)

Pendant ce temps les fascistes ont toujours développé un discours de pureté raciale et de lutte des « forts » contre les «faibles». Ils ont mystifié les animaux pour s’identifier à une prédation carnivore violente (qui n’existe pas chez les animaux selon leur critère).
Leurs régimes de terreur ont touché les organisations végétariennes et toutes les structures progressistes.

L’après seconde guerre mondiale
A jamais, la violence porte le sceau du fascisme et la légitime défense porte la trace des mouvements émancipateurs résistants. Légitime défense que l’on confisque au lendemain de la guerre, laissant un travail de dénazification inachevé.
Porteur de cet histoire, des penseurs comme Isaac Bashevis Singer, avatar d’une culture yiddish exterminée, joignent leur peine à celle des animaux. Isaac Bashevis Singer fera le
rapprochement suivant «pour les animaux, tous les êtres humains sont des nazis». Il explique en quoi l’usage de la violence d’un être sur un autre sous prétexte qu’il possède
la force est moralement condamnable.
Dans cette mouvance nous pouvons citer de nombreux autres exemples, comme Theodor Adorno, qui en viendra à des conclusions similaires.

Notre mémoire
Ce trop bref résumé (nous vous conseillons de lire les quelques auteurEs citéEs), est là pour démontrer que nous n’oublions pas cet héritage révolutionnaire. Nous ne pouvons et ne devons oublier. Au quotidien notre combat est un hommage, il fait vivre cette mémoire.

En cela les intrusions des fascistes dans notre lutte sont inacceptables. Nous ne sommes pas apolitiques, si certainEs refusent d’être partisans d’idéologie particulière c’est leur
droit, nous sommes cependant politique car héritierEs de ces luttes émancipatrices et antifascistes. Arrêtons de confondre « les partis politiques » et « la politique », ce mouvement EST bel et bien politique.

Les fascistes reculeront, c’est un devoir au nom de notre mémoire, c’est avec cette histoire que nous leur déclarons : ni oubli, ni pardon : qu’ils crèvent !

Des VéganEs Antifascistes